Un projet singulier et citoyen
issu d'un collectif, Les Marbriers.
Les Marbriers, c'est la réunion de 3 compagnies : la Fallavia, Didascalies, La Nacelle et d'autres volontaires, peu ou pas initiés au jeu théâtral.
... c'est aussi un projet soutenu par la Mairie de Bourgoin-Jallieu, celle de Meyrié et le Conseil Général de l'Isère.
Le projet lui-même, la démarche.
Le travail d'atelier a débuté en octobre 2012 à la Marbrerie à Bourgoin-Jallieu avec 12 participants.
A partir de janvier
2013, c'est l'oeuvre de Denise Bonal, Les pas perdus ***, qui a servi de support à une redéfinition des textes, une répartition des rôles, à la réalisation d'un filage et au jeu théâtral
dans tous ses aspects.
Deux musiciens, une costumière et un preneur de son se sont joints à la troupe
C'est alors la Maison Pévert, à Meyrié, qui "correspondait le mieux à mes intentions de mise en scène et de scénographie
de par sa verrière (la gare), les dimensions de la salle et son volume.
Un projet singulier.
La mise en espace (mise en scène, scénographie) se voulait totalement ouverte aux spectateurs et transparente.
Tous les acteurs devaient être sur le plateau et se déplacer à vue pendant les scènes jouées par un, deux ou trois de leurs collègues.
Ces déplacements étant eux-mêmes un élément important du jeu théâtral collectif.
Il exigeait une grande solidarité de la part de tous, qu'ils soient acteurs à part entière ou musiciens-acteurs.
Un projet "citoyen".
Chaque acteur,
quelle que soit son expérience, s'est vu attribuer quasiment le même volume de textes. De plus la répartition des rôles et des textes a voulu que chacun s'exprime dans des registres variés au cours de ses différentes
interventions.
L'objectif était de rendre le jeu théâtral accessible à tous dans la même exigence artistique.
*** L'oeuvre de Denise Bonal, Les pas perdus.
"La gare, lieu des au revoir et des adieux, lieu aux histoires
meurtries,lieu de toutes les souffrances et de tous les espoirs, lieu des derniers sourires, des paroles qu'on n'oubliera jamais et des baisers donnés pour la vie, voici la gare !"
La gare déclinée sous toutes ses formes, lieu des errants, des fous qui parlent seuls, "débarcadaire des volontés, carrefour des inquiétudes", voici la gare
...la gare, grouillante d'humanité.
C'est la Maison Prévert qui a accueilli les représentations publiques les 6, 7 et 8 novembre 2013.